Vendredi 12 juin de 10 à 18h, nous allons au Festival du Premier roman jeunesse à Bourg-en-Bresse. Nos collègues, enseignants de l’UFM, ou en collège et écoles primaires ont fait lire leurs élèves, leur ont fait sélectionner quatre textes, les amènent rencontrer les auteurs dans la grande cour vide du bâtiment de l’Ecole normale de Bourg-en Bresse. Elles ont transporté les livres, hébergé les auteurs, conduit et encadré leurs élèves, servi à boire, organisé une table ronde.
Vendredi soir, 18h 30, j’aurais dû faire une lecture chez mon amie Maud dans sa librairie-bouquinerie appelée Chez Jeanne à Saint-Claude. Maud vend des livres d’occasion, certains très vieux mais aussi des tablettes numériques, elle twite, elle connait bien son métier, elle essaye de gagner sa vie. Avant, elle était libraire ambulante, vous pouviez la rencontrer sur les routes du Haut-Jura, dans les écoles, les colonies de vacances, elle sort les cartons, rentre les cartons, parle de ce qu’elle aime et connaît le mieux. Ce soir-là, elle déclare forfait, on reporte la lecture, ce n’est pas grave, les livres ont le temps .
Samedi matin 6h 30, j’installe avec Bernard, les bouquinistes, dans la rue Mercière pour la première foire aux livres d’occasion. Maud est là, mais aussi Michel, Bruno, Françoise… Ils ont des bancs, des parasols, leurs pliants, leurs sandwichs pour midi. Toute la journée, ils écoutent, conseillent vendent, et courent voir chez le voisin s’il a un trésor. Les membres de l’association invitante remplissent des papiers, aident à porter des cartons, servent à boire, lisent timidement des textes de Pierre Soletti et Françoise Delorme dans des micros fatigués. Ceux du bout de la rue crient : On n’entend rien !
Samedi soir 18h 30 Lecture à la cave littéraire de Villefontaine en compagnie de Geneviève Metge, Jean-Guy Angles et Daniel Cortot harpiste. Les bénévoles de l’association ont écrit et photocopié un billet, ils nous ont présentés, enregistrés, filmés, ils ont vendu nos livres et offert à boire et à manger.
Moi, j’ai trimballé des pliants, un micro et un ampli, monté un stand, lu des poèmes, j’ai lu mes romans, signé, parlé et je repars dans la nuit avec un carton de livres sous le bras.