Della fame al paradiso, traduction italienne de Silvia Nugara et Claudio Panella de mon récit Mémoires d’immigrés valdotains

La traduction de mon récit Mémoires d’immigrés valdotains paru en 2002 vient de sortir en italien, grâce à Claudio Pannella et Silvia Nugara, chez l’éditeur Fusta, qu’ils en soient remerciés tous les trois.
« Richard, mon père, est mort en 2012, Michel, mon oncle, en 2018, et Santine, ma très chère tante, en 2020, à l’âge de 99 ans.
On a placé une pierre de la montagnette Traveil à côté de l’urne des cendres de Richard. Raimondo a apporté un petit sac de la terre de Mascogne qu’il a répandue sur les cercueils de Santine, Michel et de leurs deux parents.
Ainsi, ils ne sont pas revenus vivre là-haut mais un petit bout de leur terre est venu jusqu’à eux.
Et grâce à ces gestes d’amour, et surtout grâce aux deux versions de leur récit, la Française, publiée en 2002, puis l’Italienne, en 2022, ils sont là, pour toujours, entre ces pages, au Paradis des immigrés. »

Seulement des oiseaux sur un livre, L’harmattan, 2020

Je raconte l’histoire d’un livre très rare et très cher, trouvé par une bouquiniste très pauvre. et comment ça va changer sa vie et celle de la petite communauté qui gravite autour d’elle. Je raconte les monts du Lyonnais, une boulangère, et trois amis écrivains, leurs espoirs, leurs jalousies et leurs combats.

 

Disponible chez votre libraire ou ici :

https://www.cultura.com/seulement-des-oiseaux-sur-un-livre-tea-9782140166006.html

https://livre.fnac.com/a15573796/Maryse-Vuillermet-Seulement-des-oiseaux-sur-un-livre

https://www.decitre.fr/livres/seulement-des-oiseaux-sur-un-livre-9782343218793.html

 

 

 

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Une émission de radio autour de 50 bonheurs à portée de main édité chez Chroniques sociales

https://rcf.fr/emission/listing-diffusion/2435433

A la maison de la poésie Transjurassienne, j’ai répondu aux questions de Marion Ciréfice et un groupe de lecteurs de Saute-Frontière a lu des extraits de 50 Bonheurs à portée de main.

L’émission a été diffusée le dimanche 23 sur RCF Jura et est écoutable ci-dessus ou ci-dessous en cliquant sur ces liens.

 

 

 

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Une émission de radio DTO sur radio Canut consacrée à mon travail d’écrivaine

 

DTO – Dans Tes Oreilles est à Radio Canut, avec Marion Feugère et Maryse Vuillermet

Invitée : Maryse Vuillermet, http://www.maryse-vuillermet.fr autrice, enseignante.

Animatrices et lectrices : Maïté Cussey, Margot Espinasse-Gambarotto, Marion Feugère.
Textes : Je Suis De Ceux-là / Les Pendulaires / Passer La Barre / Naven Ou Le Donner À Voir.
Musiques : Cesaria Evora – Sodade / Lhasa De Sela – El Desierto / Melanie – Look What They’ve Done To My Song, Ma / Luz Casal – Pinesa En Mi / Catherine Ringé – Les Bohémiens.

Au pays du long nuage blanc avec Charles Juliet

Marie Thérèse Peyrin  m’a proposé de participer à cette anthologie.

J’ai donc la joie d’avoir pu encore parler de mon voyage en  Australie et Nouvelle Zélande raconté dans Pars! Travaille!

J’ai eu la joie de me glisser en pensée dans les pas et les écrits de cet auteur profond et singulier.

Et surtout je vais avoir la joie de le côtoyer pendant tout le temps de la présentation le 22 mai à Vénissieux.

Le texte  que je propose s’intitule Au pays du long nuage blanc.

A son image, Jérôme Ferrari, Actes Sud 2018

Jérôme Ferrari,  A son image,  Actes Sud 2018

Du bon Ferrari, on retrouve sa  phrase longue sinueuse, précise et imagée qui vous emmène sur les routes de Corse comme sur celles des interrogations les plus philosophiques portant sur la représentation de la mort, sur  la présence de Dieu, sur la vocation religieuse…

Un roman puissant dont l’héroïne Antonia,  jeune photographe,   meurt dès les premières pages et c’est lors de la messe , que le prêtre son parrain et oncle,   tout en célébrant à contre cœur sa messe de funérailles, se remémore son enfance passionnée, son adolescence et sa jeunesse coincées au village et sa passion de photographier la vie. Pour   vivre sa vocation, elle part pour la Yougoslavie et la guerre et ne ramènera pourtant aucune photo de l’horreur.

Le récit brasse les mystères de la mort, de l’image,  de la représentation juste par la photographie, de la cruauté des hommes qui  aiment se faire prendre en photo devant des cadavres  aussi facilement que le   jour de leur mariage.

Un mélange du quotidien trivial d’une jeunesse qui s’ennuie horriblement dans les petits villages corses, qui boit et baise à l’arrière des voitures,  qui accepte des codes sociaux d’une rigidité historique et violente,  des milieux indépendantistes  très mesquins, bravaches et incapables de s’unir, qui finissent par se battre  entre eux faute d’ennemi .

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Agenda 2018

 18 novembre Salon du livre de Sainte-Foy

17 novembre,  Rencontre à la médiathèque de Fleury autour de Pendulaires frontaliers, les ouvriers du temps, La Rumeur libre 2016

5 juillet Nuit de la poésie,  Atelier d’écriture Plaisirs pauvres avec Katheline Goodens, puis lectures à la Maison de la poésie Rhône -Alpes

27 juin, 18h à la MJC, Restitution des ateliers d’écritures de Chaponost

23 juin Colloque Voyage en Italie organisé par Lyon2, communication Le voyage de retour des enfants d’immigrés chez  Robert Piccamiglio, Maryline Desbiolles, et Philippe Fusaro

26, 27/4 Salon du livre Genève

17/3  Participation Salon Livre Paris, stand La Rumeur Libre

Atelier d’écriture maison de la poésie Rhône-Alpes  Notre vie est un roman https://www.facebook.com/206047216151990/photos/a.480015078755201.1073741828.206047216151990/1610815909008440/?type=3&theater

Atelier d’écriture, association Utopia Dire la maladie  1/2, 1/3, 5/4, 3/5, 7/6

Les huit montagnes, Paolo Cognetti

Les huit montagnes, Paolo Cognetti, Stock , 2017

 

Pietro vit à  Milan, avec ses parents et, chaque été, part avec eux en vacances à  la montagne. Son père arpente les sommets, sa mère et lui restent au village de Grana, au pied du Mont Rose.

Il y fait la connaissance de Bruno, un garçon de son âge, berger.  Ensemble, ils arpentent la forêt, le torrent, et surtout les ruines de tous ces hameaux d’alpage qui se vident peu à  peu. Bruno le surnomme Bério, qui signifie Pierre et l’attend chaque année.

Devenu plus grand, Pietro suit son père en randonnée et découvre l’ivresse de la marche,  de l’effort et de la solitude. Bruno les accompagne quand il peut.

Un jour, Pietro devenu adolescent refuse d’accompagner son père, se lassant de ses silences et de son caractère difficile et intransigeant.

Pietro devenu adulte vit sa vie et ne vient plus à  Grana, jusqu’au jour où son père décède et lui lègue une ruine au sommet des alpages. Il y revient donc retrouve Bruno et ensemble, tout un été, ils restaurent la baïte, la cabane d’alpage.

Le roman change alors d’allure, Bruno resté dans ce village tente de faire revivre l’élevage traditionnel. Pietro, entre deux voyages en Himalaya,  retrouve Bruno, le souvenir de son père en refaisant les mêmes sommets, et la solitude qu’il apprivoise.

C’est un récit d’amitié pudique et violent, c’est aussi le récit de deuils enfouis, et de l’incompréhension entre les générations. C’est encore la description  acérée  et poignante de la fin d’un mode de vie dans la montagne, de la transformation des montagnards en agents de tourisme ou en alpinistes professionnels.

Mais c’est surtout un hymne à  la beauté sauvage et cruelle de cette montagne très vieille, de ses glaciers,  de ses torrents, de ses sommets et de ses envoûtements, car certains ne pourront jamais plus en partir.

Pour moi, c’est encore le souvenir intact des récits de ma tante Santine, de mon oncle Michel nés en Val d’Ayas, dans un village d’alpage appelé Mascogne, en tous points semblable à Grana.