Nouveau portrait heureux de Nathalie Brunard
Seulement des oiseaux sur un livre, L’harmattan, 2020
Disponible chez votre libraire ou ici :
https://www.cultura.com/seulement-des-oiseaux-sur-un-livre-tea-9782140166006.html
https://livre.fnac.com/a15573796/Maryse-Vuillermet-Seulement-des-oiseaux-sur-un-livre
https://www.decitre.fr/livres/seulement-des-oiseaux-sur-un-livre-9782343218793.html
Une émission de radio autour de 50 bonheurs à portée de main édité chez Chroniques sociales
https://rcf.fr/emission/listing-diffusion/2435433
A la maison de la poésie Transjurassienne, j’ai répondu aux questions de Marion Ciréfice et un groupe de lecteurs de Saute-Frontière a lu des extraits de 50 Bonheurs à portée de main.
L’émission a été diffusée le dimanche 23 sur RCF Jura et est écoutable ci-dessus ou ci-dessous en cliquant sur ces liens.
Une émission de radio DTO sur radio Canut consacrée à mon travail d’écrivaine
Invitée : Maryse Vuillermet, http://www.maryse-vuillermet.fr autrice, enseignante.
les choses humaines Karine Tuil
Elle a eu le prix Interallié, elle aurait dû avoir le Goncourt!
Au pays du long nuage blanc avec Charles Juliet
Marie Thérèse Peyrin m’a proposé de participer à cette anthologie.
J’ai donc la joie d’avoir pu encore parler de mon voyage en Australie et Nouvelle Zélande raconté dans Pars! Travaille!
J’ai eu la joie de me glisser en pensée dans les pas et les écrits de cet auteur profond et singulier.
Et surtout je vais avoir la joie de le côtoyer pendant tout le temps de la présentation le 22 mai à Vénissieux.
Le texte que je propose s’intitule Au pays du long nuage blanc.
A son image, Jérôme Ferrari, Actes Sud 2018
Jérôme Ferrari, A son image, Actes Sud 2018
Du bon Ferrari, on retrouve sa phrase longue sinueuse, précise et imagée qui vous emmène sur les routes de Corse comme sur celles des interrogations les plus philosophiques portant sur la représentation de la mort, sur la présence de Dieu, sur la vocation religieuse…
Un roman puissant dont l’héroïne Antonia, jeune photographe, meurt dès les premières pages et c’est lors de la messe , que le prêtre son parrain et oncle, tout en célébrant à contre cœur sa messe de funérailles, se remémore son enfance passionnée, son adolescence et sa jeunesse coincées au village et sa passion de photographier la vie. Pour vivre sa vocation, elle part pour la Yougoslavie et la guerre et ne ramènera pourtant aucune photo de l’horreur.
Le récit brasse les mystères de la mort, de l’image, de la représentation juste par la photographie, de la cruauté des hommes qui aiment se faire prendre en photo devant des cadavres aussi facilement que le jour de leur mariage.
Un mélange du quotidien trivial d’une jeunesse qui s’ennuie horriblement dans les petits villages corses, qui boit et baise à l’arrière des voitures, qui accepte des codes sociaux d’une rigidité historique et violente, des milieux indépendantistes très mesquins, bravaches et incapables de s’unir, qui finissent par se battre entre eux faute d’ennemi .
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Agenda 2018
18 novembre Salon du livre de Sainte-Foy
17 novembre, Rencontre à la médiathèque de Fleury autour de Pendulaires frontaliers, les ouvriers du temps, La Rumeur libre 2016
5 juillet Nuit de la poésie, Atelier d’écriture Plaisirs pauvres avec Katheline Goodens, puis lectures à la Maison de la poésie Rhône -Alpes
27 juin, 18h à la MJC, Restitution des ateliers d’écritures de Chaponost
23 juin Colloque Voyage en Italie organisé par Lyon2, communication Le voyage de retour des enfants d’immigrés chez Robert Piccamiglio, Maryline Desbiolles, et Philippe Fusaro
26, 27/4 Salon du livre Genève
17/3 Participation Salon Livre Paris, stand La Rumeur Libre
Atelier d’écriture maison de la poésie Rhône-Alpes Notre vie est un roman https://www.facebook.com/206047216151990/photos/a.480015078755201.1073741828.206047216151990/1610815909008440/?type=3&theater
Atelier d’écriture, association Utopia Dire la maladie 1/2, 1/3, 5/4, 3/5, 7/6
Les huit montagnes, Paolo Cognetti
Les huit montagnes, Paolo Cognetti, Stock , 2017
Pietro vit à Milan, avec ses parents et, chaque été, part avec eux en vacances à la montagne. Son père arpente les sommets, sa mère et lui restent au village de Grana, au pied du Mont Rose.
Il y fait la connaissance de Bruno, un garçon de son âge, berger. Ensemble, ils arpentent la forêt, le torrent, et surtout les ruines de tous ces hameaux d’alpage qui se vident peu à peu. Bruno le surnomme Bério, qui signifie Pierre et l’attend chaque année.
Devenu plus grand, Pietro suit son père en randonnée et découvre l’ivresse de la marche, de l’effort et de la solitude. Bruno les accompagne quand il peut.
Un jour, Pietro devenu adolescent refuse d’accompagner son père, se lassant de ses silences et de son caractère difficile et intransigeant.
Pietro devenu adulte vit sa vie et ne vient plus à Grana, jusqu’au jour où son père décède et lui lègue une ruine au sommet des alpages. Il y revient donc retrouve Bruno et ensemble, tout un été, ils restaurent la baïte, la cabane d’alpage.
Le roman change alors d’allure, Bruno resté dans ce village tente de faire revivre l’élevage traditionnel. Pietro, entre deux voyages en Himalaya, retrouve Bruno, le souvenir de son père en refaisant les mêmes sommets, et la solitude qu’il apprivoise.
C’est un récit d’amitié pudique et violent, c’est aussi le récit de deuils enfouis, et de l’incompréhension entre les générations. C’est encore la description acérée et poignante de la fin d’un mode de vie dans la montagne, de la transformation des montagnards en agents de tourisme ou en alpinistes professionnels.
Mais c’est surtout un hymne à la beauté sauvage et cruelle de cette montagne très vieille, de ses glaciers, de ses torrents, de ses sommets et de ses envoûtements, car certains ne pourront jamais plus en partir.
Pour moi, c’est encore le souvenir intact des récits de ma tante Santine, de mon oncle Michel nés en Val d’Ayas, dans un village d’alpage appelé Mascogne, en tous points semblable à Grana.