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Le laboratoire de recherche Passages XX-XXI de l’université Lumière-Lyon 2 organise durant les mois qui viennent un séminaire intitulé « L’Art au travail. Représentations artistiques et représentations sociales du (monde du) travail depuis les années 1968 ». Des manifestations artistiques et scientifiques l’accompagnent, à Lyon 2, à l’ENS, au Théâtre des Ateliers, à la Bibliothèque.
La littérature s’intéresse désormais de façon directe au bouleversement profond que subit l’emploi salarié (ou non), et depuis toujours le roman, au sens de genre littéraire, secoue l’entropie des idées reçues, féconde la pensée scientifique et permet aux questions qui n’ont pas encore été posées de l’être. Chercheurs et écrivains de conserve nous aident à prendre conscience et à résister.
Nous proposons donc quatre dialogues (L’Histoire ouvrière, La Condition prostituée, La Souffrance au travail, Le Langage du travail) entre un écrivain et un chercheur.
Troisième dialogue : La Souffrance au travail, Tatiana Arfel et Marie Pezé
Tatiana Arfel, écrivain, a publié Des clous, chez José Corti, en 2010. Ce roman qui décrit une entreprise qui vend du vent, très cher, très coté en Bourse et très discutable, n’est pas un roman d’anticipation. Tatiana Arfel est co-fondatrice du collectif « Penser le travail ».
Marie Pezé, psychanalyste et docteur en psychologie, est l’auteur de Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, journal de la consultation « Souffrance et Travail » 1997-2008, Pearson, 2008 ; et avec Rachel Saada et Nicolas Sandret, À armes égales, souffrance au travail, comment réagir, même éditeur, 2011.
Médiation : Maryse Vuillermet, université Lumière-Lyon 2.
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