Une réflexion qui rassure, fait du bien, montre que le temps est une notion fabriquée, comptée, pour mieux nous exploiter, et que se placer dans le flux, et non s’arcbouter contre, vivre le présent est la meilleure façon de se déprendre de son angoisse.
» Certes, l’humain mourrait toujours s’il n’y avait pas la mise en scène tragique du temps compté, mais il ne serait pas tué par le temps qui est dans sa conscience comme un ver dans le fruit. Sans cette infiltration des consciences par le temps, peut-être aurait-il moins peur de vieillir, de mourir peut-être aurait-il moins d’angoisses pathogènes »
Véronique Le Ru P 164; PUF 2012