Un roman tombeau, un récit né à la mort du père, une mort un peu spéciale puisque le père est tombé ( s’est jeté?) d’une falaise et a été retrouvé trois jours après. En rangeant ses affaires, le fils essaye de comprendre cette vie, heureuse, malheureuse? d’un homme solitaire ou très sociable? d’un homme violent ou gentil? En lisant ses dossiers, il ne peut que s’émouvoir de cette soif d’apprendre la politique, l’Histoire, la peinture, le yoga, soif admirable ou pitoyable? Il nous rend palpable le mystère de tout être, même le plus simple, le plus anonyme. Un récit poignant de sa simplicité, de son humilité, de sa douce hybridité. » Il m’arrive de penser à cette histoire comme à une sorte de roman noir, un polar sans coupable, sinon la nature, la campagne française, la vie rurale, la forêt jurassienne. » p 153