Un cheval bai lève la tête,
Les cloches de l’énorme et laide église sonnent sans hésiter,
Le chemin se rétrécit,
Les pèches grossissent,
Les poires jaunissent,
Promenades d’été
La flaque brille,
Le gris du hêtre luit,
L’hortensia me rend jalouse
Une brise balance le haut des peupliers malades
Le ruisseau a encore défoncé sa passerelle de bois,
Promenades d’été,
Deux VTT cahotent en montant le sentier,
Une vieille me regarde passer sans sourire et sans parler