15 mars 2014
Rencontre éblouissante avec Anna Gavalda hier à la librairie Le murmure des mots à Craponne, près de Lyon
La librairie était comble, plus un centimètre où poser ses pieds, des femmes pour la plupart, organisées, qui avaient déjà acheté leur exemplaire de Billie, ou de La vie
en mieux, qui le tenaient à la main, prêtes à le faire signer. Elle est arrivée en
bus, elle n’avait pas voulu que la libraire aille la chercher,
coquetterie
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et vrai gout de l’imprévu, du voyage, elle a dit pour moi, le C14 c’est l’aventure, elle a dit plusieurs fois qu’elle avait pris le C14, c’était vraiment quelque chose
d’extra pour elle !
Elle s’est installée à la table de signature, mon cœur a bondi, je me suis dit, elle ne va faire que signer, c’est horrible et puis la libraire l’a présentée et Anna a dit qu’elle était venue, séduite, attirée par sa lettre, qu’elle aurait pu aller à la FNAC Bellecour, dans de beaucoup plus vastes et grandes librairies mais en gros, qu’elle avait fait un choix de cœur, et elle nous a dit quelle chance on avait d’avoir près de nous cette libraire et tous on a applaudi la libraire, ce qui n’a pas dû lui arriver souvent. Le public
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tellement nombreux et fervent a dû la récompenser de ce choix saugrenu. Et là, les questions ont tout de suite fusé, on n’avait pas peur de lui parler, elle était si proche de nous, à quelques centimètres, en jean et chaussures d’été à semelle de corde, un petit gilet de laine dont la manche était décousue, elle semblait si humaine.
elle a raconté comment quand elle n’écrivait pas, elle était dépressive et malheureuse, qu’elle aviat plein de personnages en tête, qu’ils lui parlaient, l’accompagnaient depuis des années, mais qu’elle avait horriblement peur de s’attaquer à un récit ou à un scénario.
Qu’elle pensait avoir acquis du métier, elle sait tourner une pièce comme un bon artisan, mais elle a toujours l’impression d’être illégitime dans le monde intellectuel et littéraire. Parce qu’elle a du succès, parce qu’elle écrit des romans qui se terminent bien, parce qu’elle parle de bons sentiments, elle est considérée encore comme une amateure, comme une conteuse.
Alors qu’elle travaille tant
ses textes qu’elle les connait par cœur quand elle les remet à son éditeur, elle peut encore aujourd’hui nous réciter par cœur La consolante. Pour traduire Stoner de John Williams, roman qui l’a touchée et qu’elle a contribué à faire redécouvrir, elle passé la nuit de son anniversaire de quarante ans sur une seule phrase.
Elle était vraiment touchante, à un moment donné, elle est montée sur une chaise pour qu’on l’entende mieux, elle a signé pour une maman accompagnée de son enfant qui s’impatientait, elle a parlé avec chaleur des maitresses d’école, de son travail de prof de lettres, des gens qui travaillent dans la relation à l’autre, son lectorat, de ses modèles d’écriture, comme L’Or de Cendrars, qui, en cent pages, décrit
toute la conquête de l’ouest américain, pas un mot de trop, l’art d’être bref et juste, des Nouvelles de Maupassant, qui est mort trop jeune,
Elle était primesautière, ravie, un peu cabotine, elle nous disait ma vie n’est pas intéressante du tout, j’ai des ados pénibles, je travaille, j’ai une vie toute simple !