cabanes de 2011

cabane. 2jpgcabane

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Il? y a les cabanes dans les arbres

Ma cabane au Canada

Les cabanes de p?cheur

Les cabanes sous les cocotiers

Le cabanon sur la plage

La cabane sur la montagne

La cabane qui se prom?ne

Le tipi, la yourte, la roulotte

Les cases cr?oles

La cabane ? outil au fond du jardin

?La cabane de notre enfance

Une couverture sur des chaises

Des branches sur des piquets

Au fond de nos souvenirs

Bricol?e,? espi?gle, une cachette heureuse,

Je vous? souhaite? pour 2011

De trouver, r?ver? ou construire la v?tre.

Maryse

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Il y a les cabanes dans les arbres.doc voeux 2011

Naissance d’un pont de Maylis de Kerangal

p>2308_Pont_vignetteUne fresque baroque et flamboyante sur le monde du travail, magistral!

L’?pop?e de la construction d’un pont dans un paysage tropical au-dessus d’un fleuve immense, la vie d’hommes et de femmes venus de loin, soudeurs, ?grutiers, ing?nieurs, Indiens, Am?ricains, Europ?ens, les incidents, les accidents, tout est racont? dans une langue incroyablement riche, technique qui charrie dans une m?me ?nergie, ?po?sie, lyrisme et jargon de technocrate.??Dans des phrases tr?s longues qui nous plongent au coeur d’une r?alit? complexe, douloureuse, contemporaine, le roman brasse ? la fois l’intime de chacun de ces personnages et leur destin le plus collectif, le plus li? aux soubresauts d’une entreprise mondiale.

lectures et questions

Je suis all?e ? la conf?rence de Didier Eribon, 519DN648ATL__SL500_AA300_?tr?s int?ressante. Il a expliqu? que l?auteur qui parle de son pass? voit l?enfant qu?il ?tait selon des cat?gories socio-politiques, par exemple enfant d?ouvrier ou enfant d?immigr? ou adolescent gay. C??tait ?clairant. Il nous a donn? aussi envie de lire Assia Djebar, son autobiographie qu?elle fait commencer en 1831 ? la prise d?Alger? car elle se d?finit comme une domin?e qui parle la langue de l?adversaire. Elle dit qu?elle entend les voix des supplici?s de son peuple comme moi, j?entends les voix de mes anc?tres. Il a expliqu? aussi combien le Retour ( ? sa classe sociale,? ? son milieu) ?tait difficile et interminable, c??tait beau quand il a dit quand on revient,? on retrouve exactement ce pour quoi on avait fui. Et? du devoir de se tenir entre la volont? de r?habilitation dans le tableau et la volont? de ne pas mentir, de ne pas embellir ces classes populaires. Je n?ai pas trouv? de r?ponse ? ma question. Quand il dit que la violence sociale l?a ?loign? de son p?re, qu?il en est la victime et qu?il regrette, il ne dit pas? ce qu?il en est pour ses fr?res.? Mais c??tait une question trop personnelle ? poser dans une conf?rence. Sur le plan litt?raire par contre son texte ne propose pas de r?conciliation, c?est juste un mea culpa. Parler d?eux ce n?est pas se r?concilier avec eux, avec soi.? Je sens que je vais ? nouveau lire Annie Ernaux et Assia Djebar. Didier Eribon a parl? de son prochain livre Lettre ? Annie Ernaux, moi, j?ai envie d??crire Lettre ? Annie Ernaux et Didier Eribon. Parce que j’ai encore une autre position en tant qu’?crivain, fille d’ouvriers de petite ville.

« fondus enchaînés »

salon-edition-2010 salins

De retour du Jura où j’ai parlé de mes livres à Saint-Laurent-en-Grandvaux à  la Librairie le grenier-fort. C’est une petite librairie qui est magique, tout en bois, comme un écrin, des livres, des cartes, des petits objets de papeterie choisis un par un par Marie-Hélène, sa passion forte et pudique, son goût sont là dans chaque rayonnage. Et devant une dizaine de militants, je parle et je lis avec elle. Des moments de grâce suspendue entre jour et nuit. Nous parlons de notre Jura, des combes, des murs de pierre, des bibliothèques populaires, des coopératives, nous parlons des casseurs de pierre, des Italiens, des paysages, de l’arrivée de Françoise Delorme poète et de son compagnon Jean-Marc.

Le lendemain, au salon du livre en région de Salins-les Bains, je rencontre Michèle Tatu,l’auteur d’un joli ?recueil denouvelles intitulé Fondus enchaînés, mon éditeur Alain Peyreton, l’auteur de La Voie Marion et plein d’autres, fondus comme moi. J’aperçois Yves Cendrey. Nous parlons toujours de livres, des nôtres, des autres. Nous sommes fondus-enchaînés comme dit Michèle Tatu.

Yoga

p>yoga 2Le yoga et toutes ses images?: posture du guerrier, un guerrier fier, le regard sur l?horizon, je suis sur la montagne,? dans l?Himalaya, je bande mes muscles, je n?ai pas peur, j?attends l?ennemi. Posture du cocher, il attend le client, il se repose, se d?tend, je suis dans les rues surpeupl?es de Bombay, la sueur coule dans mon dos. ?Posture de la tortue, elle se prot?ge, rentre en elle-m?me, ma carapace est solide, je suis au bord d?un bassin ? Bali.? Posture du guetteur, en haut de la muraille de Xian, soldat de l?arm?e de terre cuite, un parmi? des milliers.? Posture du chien, je? fais le gros dos dans un bidonville de Kuala Lumpur. ?Du lotus, du h?ron, de la chaise, de la ceinture? ?Ces mots ?gr?nent dans le silence, une musique qui me transporte dans un Orient de r?ve.

Je tourne comme un oiseau sans cage

p>Je tourne comme un oiseau sans cage

Je crie comme une baleine ? bosses tourn?e d?sesp?r?ment vers la rive caillouteuse

Je demande ? l??criture plus qu?elle ne? peut donner

Je tra?ne dans le coin de? ma t?te l?improbable rencontre

J?attends sauvagement l?avenir

Je croise au large comme un squale, comme le K, je vire et tourne? mon ?il noir? toujours ouvert

Je ris ? la lune rousse dans un souffle de sirocco

Je tra?ne sur l??cran de Word des effluves de motstenir contre le vent et se tourner vers le large

Existence et aventure

retour vers les Hautes CombesExistence et aventure,
Un nouveau livre,
Retour vers les Hautes combes
La joie m?l?e ? la peur, toujours,
La fiert? au doute, encore,
Le l?cher prise ? l?advienne que pourra
Des lectures, des discussions,
Des compliments et des critiques peut-?tre
Pour moi, l?indispensable,
Juste faire exister et advenir,
Existence et aventure
Une nouvelle vie