Agenda 2022

9 décembre, 18h 30, salle de réunion de la mairie,  rencontre à Chatillon-de-Michaille ( 01)

15 octobre, 15h, rencontre à la bibliothèque de Fleury-la-Montagne (71)

 

 

 

 

 

 

 

17 septembre, à partir de 16h 30  rencontre-dédicace à la Librairie de Champoluc ( Ayas, Italie), retour à la terre ancestrale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

27-28 août, Salon Valselivres, communautés de communes de  la Valserine (01)

 

 

 

 

 

 

14 Juin, mardi de la poésie à la MPRA , lectures croisées avec Laetitia Cuvelier sur le thème des migrations (38)  ( flyer 14 juin )

12 juin, présentation et lecture de Le vain Combat à la médiathèque de Chaponost (69)

 

 

 

 

 

 

9 avril, lecture-rencontre à la librairie Lulu de Mornant (69)   Samedi 9 avril à 14h Mornant

26/27 mars,  Salon des auteurs et des éditeurs de Rhône-Alpes-Auvergne, Magnifique livre, signature sur les stands de la rumeur libre et Chronique sociale, lecture de 50 bonheurs à portée de main

 

 

 

 

25 février,  rencontre autour des trois derniers livres à la librairie Zadig à Saint-Claude (39)    A4_rencontre_libraires_vaincombat_V2 Zadig

7 février, Rentrée des auteurs de l’ARALL,  Villa Gillet, présentation et discussion avec Danielle  Maurel  autour de Le vain combat 

 

 

 

 

 

 

22 janvier, rencontres de l’UERA, en son local, lecture par le comédien Bertrand Soulier de Le vain combat 

  https://www.youtube.com/watch?v=2NV2_Hdx9GY

 

 

Lecture de Le vain combat par Christian Chavassieux

« Le vain combat ». Pas si vain que ça, même si apparemment perdu, dans un premier temps, ce combat contre les institutions religieuse, familiale, d’amitié virile, et contre soi-même, en fin de compte. Ça commence avec une scène épatante, aussi gênante que drôle en plein pèlerinage bosniaque, à Medjugorje. Une jolie machination qui, hélas, ne marche que dans les films, pas dans la réalité, qu’elle soit inventée ou non par le talent de Maryse Vuillermet. Ensuite, le corps du livre (on n’ose dire roman à ce stade, d’ailleurs, la couverture revendique le statut plus incertain de « récit »), rappellera très nettement l’affaire Prénat, et l’on retrouvera les développements et quelques « péripéties » donnés à voir par le superbe film de Ozon « Grâce à Dieu » qui marche sur les mêmes pas docu »Le vain combat ». Pas si vain que ça, même si apparemment perdu, dans un premier temps, ce combat contre les institutions religieuse, familiale, d’amitié virile, et contre soi-même, en fin de compte. Ça commence avec une scène épatante, aussi gênante que drôle en plein pèlerinage bosniaque, à Medjugorje. Une jolie machination qui, hélas, ne marche que dans les films, pas dans la réalité, qu’elle soit inventée ou non par le talent de Maryse Vuillermet. Ensuite, le corps du livre (on n’ose dire roman à ce stade, d’ailleurs, la couverture revendique le statut plus incertain de « récit »), rappellera très nettement l’affaire Prénat, et l’on retrouvera les développements et quelques « péripéties » donnés à voir par le superbe film de Ozon « Gâce à Dieu » qui marche sur les mêmes pas documentaires que le récit de l’autrice (il y a un cardinal de Lyon dont le patronyme de fiction : Bazin, est assez transparent). La troisième partie, brûlante, émouvante, stimulante, entraîne le lecteur dans la confession à lignes ouvertes d’un témoin qui n’a rien vu, a refusé de voir, n’a pas compris, a été enfin décillé par le suicide d’un ami perdu de vue et a décidé, dans l’espoir de se racheter à ses propres yeux, de se sauver par l’écriture. Par lui, par ce narrateur touchant et sa phrase haletante, heurtée, scandée, rapide (une réussite stylistique), Maryse fait vivre l’ambiguïté des sentiments, des émotions, qui permettent à un adulte de laisser croire à des enfants abusés que tout va bien. Il faut dire que le père Scaglia est séduisant, il sait tout faire, il parle bien, il joue bien, il chante bien, il possède une culture énorme, il est libéral, entraîne les enfants jusqu’en Italie et en Grèce, pour des vacances inoubliables, et son charisme évident en impose aux enfants ainsi qu’à leurs familles. Contrairement à l’affaire parente, célèbre, que nous connaissons, le récit de Maryse Vuillermet n’offre pas le cadeau de la vengeance aux victimes du prêtre pédophile. Les témoignages sont prescrits (« Grâce à Dieu » se console Bazin, à l’instar de son modèle), l’Église est indifférente, hypocrite et calculatrice, les familles obstinément aveugles, la justice ne peut rien faire. A qui devra désormais s’adresser le pardon, dans une société sclérosée qui en refuse l’expression, ou pire : de le concevoir, puisqu’il ne s’est rien passé. « Le Vain combat », Maryse Vuillermet, La Rumeur libre. 152 pages, 20 euros.mentaires que le récit de l’autrice (il y a un cardinal de Lyon dont le patronyme de fiction : Bazin, est assez transparent). La troisième partie, brûlante, émouvante, stimulante, entraîne le lecteur dans la confession à lignes ouvertes d’un témoin qui n’a rien vu, a refusé de voir, n’a pas compris, a été enfin décillé par le suicide d’un ami perdu de vue et a décidé, dans l’espoir de se racheter à ses propres yeux, de se sauver par l’écriture. Par lui, par ce narrateur touchant et sa phrase haletante, heurtée, scandée, rapide (une réussite stylistique), Maryse fait vivre l’ambiguïté des sentiments, des émotions, qui permettent à un adulte de laisser croire à des enfants abusés que tout va bien. Il faut dire que le père Scaglia est séduisant, il sait tout faire, il parle bien, il joue bien, il chante bien, il possède une culture énorme, il est libéral, entraîne les enfants jusqu’en Italie et en Grèce, pour des vacances inoubliables, et son charisme évident en impose aux enfants ainsi qu’à leurs familles. Contrairement à l’affaire parente, célèbre, que nous connaissons, le récit de Maryse Vuillermet n’offre pas le cadeau de la vengeance aux victimes du prêtre pédophile. Les témoignages sont prescrits (« Grâce à Dieu » se console Bazin, à l’instar de son modèle), l’Église est indifférente, hypocrite et calculatrice, les familles obstinément aveugles, la justice ne peut rien faire. A qui devra désormais s’adresser le pardon, dans une société sclérosée qui en refuse l’expression, ou pire : de le concevoir, puisqu’il ne s’est rien passé. « Le Vain combat », Maryse Vuillermet, La Rumeur libre. 152 pages, 20 euros.

Lecture-rencontre à la librairie Lulu à Mornant

Samedi 9 avril à 14h à la librairie Lulu Mornant

Le vain combat

Ce récit est une confession violente sur le thème de la pédophilie, ses non-dits toujours puissants. Le narrateur, après une tentative de vengeance ridicule qui le conduit jusque dans les Balkans, s’efforce d’expliquer ce qui s’est passé dans sa jeunesse et pourquoi il n’a rien vu et donc n’a jamais pu en parler, ni aider la victime, son meilleur ami.

Et comment aurait-il pu décrypter les souffrances de son compagnon d’adolescence, aveuglé qu’il était par la honte sociale, hypnotisé par le déni d’une caste ?

Ce récit retrace aussi les hypocrisies d’un monde, et tente de parvenir, par la force consolatrice du récit, à l’apaisement.

 

Magnifique Livre à Lyon, premier salon des éditeurs indépendants, les 26 et 27 mars à la Bourse du commerce

Je serai en dédicace samedi 26 de 12h à 17h et dimanche 27 de 13h à 17h sur le site des éditions  La rumeur libre et celui de Chronique Sociale en compagnie de pleins d’autres auteurs.

Dimanche 27, à 13h lecture d’extraits de 50 bonheurs à portée de main, Editions Chronique sociale

 

Tout le programme ici:  https://magnifique-livre.org/

Judith Wiart: « Je conseille la lecture de ce récit…

Le Vain combat de Maryse Vuillermet, éditions La rumeur libre.
Je conseille la lecture de ce récit dans lequel « le narrateur s’efforce de démêler et d’expliquer ce qui s’est passé dans sa jeunesse et pourquoi il n’a rien vu et donc n’a jamais pu (en) parler, ni aider la victime, son meilleur ami. ».
La force de ce texte vient du choix énonciatif et narratif de l’auteure : le thème de la pédophilie dans l’Église est écrit du point de vue de l’ami de la victime. Qui n’avait pas les moyens de voir, qui n’a pas voulu voir. C’est aussi la zone grise qu’explore ce récit, sans pathétisme vain.