Le Vain combat de Maryse Vuillermet, éditions La rumeur libre.
Je conseille la lecture de ce récit dans lequel « le narrateur s’efforce de démêler et d’expliquer ce qui s’est passé dans sa jeunesse et pourquoi il n’a rien vu et donc n’a jamais pu (en) parler, ni aider la victime, son meilleur ami. ».
La force de ce texte vient du choix énonciatif et narratif de l’auteure : le thème de la pédophilie dans l’Église est écrit du point de vue de l’ami de la victime. Qui n’avait pas les moyens de voir, qui n’a pas voulu voir. C’est aussi la zone grise qu’explore ce récit, sans pathétisme vain.